Publié dans Société

Lutte contre la propagation des cas contacts - Antananarivo, Analanjirofo et Haute Matsiatra désormais isolées !

Publié le dimanche, 10 mai 2020


Un entêtement et laxisme que la population en paie le prix fort. Après que la population issue des trois Régions concernées par  la  propagation du coronavirus à savoir Antananarivo, Haute-Matsiatra et Analanjirofo est confrontée à des grandes difficultés de déplacement, le Gouvernement a libéré la circulation afin qu’elle puisse reprendre peu à peu ses activités quotidiennes. Pourtant, des transporteurs, automobilistes, citoyens entêtés et désobéissants ont profité de cette situation pour se rendre illicitement vers d’autres villes au risque de répandre la pandémie. Afin de désamorcer cette bombe à retardement qui s’apprête à exploser, les trois Régions sont dorénavant totalement isolées. A partir de ce jour à midi, aucune autorisation spéciale de déplacement n’est plus valide. « Toutes les autorisations spéciales délivrées par le Centre de commandement opérationnel Covid -19 (CCO), le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie et celui de l’Intérieur et de la Décentralisation, les préfets et Districts  ne seront plus valides même pour les voitures privées. Seuls les véhicules de transports de marchandises, ceux transportant des malades ou des dépouilles mortelles sont autorisés à entrer et sortir des cinq villes touchées par le Covid-19 », a déclaré le coordonnateur du Centre de commandement opérationnel, Général Elack Andriakaja. Un ordre  reçu cinq sur cinq par les Forces de l’ordre notamment la Gendarmerie qui s’occupe essentiellement des zones périphériques des grandes villes.  Dans un communiqué, elle prévient que le contrôle sera strict, notamment au niveau de l’entrée et sortie des Régions concernées par cette pandémie. Pour Analamanga, les limitrophes de la ville sont Analamanga Park (Sud), Ambohimalaza (Est), Ambatomirahavavy (Ouest) et Ankazobe (Nord).
Depuis la libération de la circulation, des camionneurs et ceux ayant une autorisation spéciale ont profité de la situation pour transporter clandestinement des passagers. Certains ont falsifié le manifold, usé de fausse déclaration de décès pour recevoir l’autorisation tandis que d’autres arrivent à traverser discrètement les barrages des Forces de l’ordre et les barrières sanitaires. La conséquence de ces actes irréfléchis se paie cash, des cas contacts sont localisés à Moramanga et Antsirabe…
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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